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« The ?a ?tres de marionnettes : chore ?graphier la matie ?re »
Journe ?e d’e ?tudes LLA-CREATIS Universite ? Toulouse-Le Mirail
Vendredi 1er juin 2012- Salle D 29 - Maison de la Recherche
•> Date limite : 29 fe ?vrier 2012
Cette journe ?e d’e ?tudes, qui se veut sans limitation chronologique ou ge ?ographique, souhaite poursuivre une re ?flexion sur le corps et la marionnette a ? partir de l’ide ?e que toute recherche marionnettique contient en elle un certain ide ?al et une certaine utopie du corps. Elle s’inscrit dans la continuite ? de la journe ?e d’e ?tudes « Le corps marionnettique comme corps-frontie ?re » organise ?e par LLA-CREATIS en mai 2011. En e ?cho au colloque international « Surmarionnettes et mannequins : Craig, Kantor et leurs he ?ritages contemporains [1] » organise ? a ? Charleville-Me ?zie ?res en mars 2012 et a ? la journe ?e d’e ?tudes a ? l’Universite ? d’Artois sur les « Voix marionnettiques dans les arts plastiques, sce ?niques et visuels [2] » en mai 2012, nous proposons au cours de cette journe ?e d’interroger les relations entre le mouvement et la marionnette en nous demandant dans quelle mesure la marionnette est un art chore ?graphique.
Dans cette perspective, il s’agit d’envisager de quelle manie ?re, dans les the ?a ?tres de marionnettes, une pratique chore ?graphique – en tant qu’art d’organiser de fac ?on rythme ?e les corps dans l’espace a ? des fins esthe ?tiques et spectaculaires – est pre ?sente, en quoi elle participe a ? cre ?er une e ?criture, un langage privile ?gie ? des the ?a ?tres de marionnettes, et ce a ? plusieurs niveaux : celui de la manipulation par l’acteur-marionnettiste ; de la vision d’un metteur en sce ?ne de la marionnette qui serait alors « chore ?graphe de la matie ?re » ; mais aussi celui d’une e ?criture du spectacle, qu’il s’agisse d’un texte dramatique « travaille ? » par une vision chore ?graphique ou de la question de la notation.
On aurait alors affaire a ? un dispositif sce ?nique a ? la croise ?e du the ?a ?tre, de la danse et de la litte ?rature que la notion de « chore ?graphie » permettrait d’e ?clairer.
Les propositions pourront s’inscrire dans deux grands axes - non exhaustifs - d’exploration de cette question.
Un premier axe s’inte ?ressera a ? la question d’une dramaturgie chore ?graphique : y a-t-il une dramaturgie du mouvement dans les the ?a ?tres de marionnettes ? Y a-t-il des notations - des e ?critures, des visualisations - particulie ?res et spe ?cifiques du mouvement marionnettique ?
• Dramaturgies du mouvement, indications de chore ?graphie ou pulsions chore ?graphiques contenues dans l’e ?criture dramatique. Un texte de marionnettes ressemble-il a ? un livre de ballet ?
• Quels syste ?mes de notation du mouvement de la marionnette et/ou du manipulateur (nature du mouvement, vitesse, amplitude...), de leur relation a ? un rythme particulier, de leur inscription dans l’espace ge ?ographique de la repre ?sentation lorsque le mouvement devient un signe (coordonne ?es du mouvement dans l’espace, organisation des relations spatiales entre les diffe ?rents corps marionettiques sur la sce ?ne, etc.)
Le second axe est celui de la proble ?matique de la marionnette comme corps dansant ide ?al ou ide ?alise ?.
• Cette question pourra e ?tre aborde ?e, sur le plan sce ?nique, du point de vue des interfe ?rences entre la marionnette et le corps du danseur et, lorsque c’est le cas, du danseur-manipulateur. Comment mouvement de la matie ?re et celui du corps organique se contaminent-ils ? Cet aspect pourra e ?tre envisage ? tant du point de vue des pratiques du de ?but du vingtie ?me sie ?cle (Ballets Triadiques d’Oskar Schlemmer, Ballets plastiques de Fortunato Depero...) que des pratiques contemporaines (Nicole Mossou, Needcompany, Daniel Larrieu, Duda Paiva...)
• On pourra aussi s’inte ?resser a ? la marionnettisation du corps du danseur : nous pensons alors aux cre ?ations de Josef Nadj, Julie Be ?re ?s, Gise ?le Vienne ou Philippe Genty, mais aussi a ? des exemples plus anciens (Ballets russes, Ballets Sue ?dois...)
• Les e ?crits de penseurs et hommes de the ?a ?tre qui ont, au fil du temps, the ?orise ? le corps de la marionnette comme corps dansant ide ?al sont e ?galement un sujet d’e ?tude possible
Les propositions de communication (une vingtaine de lignes maximum) pourront e ?tre envoye ?es a ? Joe ?lle Nogues, Elise Van Haesebroeck ou He ?le ?ne Beauchamp avant le 29 fe ?vrier 2012.
He ?le ?ne Beauchamp : helene.beauchamp@wanadoo.fr
Joe ?lle Nogues : nogues.joelle@wanadoo.fr
Elise Van Haesebroeck : elisevh@hotmail.com
Responsables scientifiques : He ?le ?ne Beauchamp, Joe ?lle Nogues, Elise Van Haesebroeck
Responsable administratif : Thomas Perrin : thomas.perrin@univ-telse2.fr
[1] Un colloque international « Surmarionnettes et mannequins : Craig, Kantor et leurs he ?ritages contemporains », est pre ?vu a ? Charleville-Me ?zie ?res les 15-17 mars 2012. Il re ?unira chercheurs et artistes pour re ?fle ?chir aux diffe ?rentes configurations esthe ?tiques et symboliques par lesquelles la sce ?ne the ?a ?trale, convoquant les effigies de l’humain (marionnettes, masques, mannequins, robots, etc.), redessine les relations entre la mort et la vie. Responsables : Lucile Bodson et Didier Plassard.
[2] Journe ?e d’e ?tudes organise ?e par Marie Garre ? Nicoara et Sandrine Le Pors le 11 mai 2012 pour le laboratoire Textes et Cultures de l’Universite ? d’Artois.
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