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L’animalité dans les arts et dans les lettres
Colloque international Sur les arts et les lettres
6 au 8 mars 2015, Sousse, Tunisie
•> Date limite : 30 novembre 2014
L’animal est bien présent autant dans le vécu que dans l’imaginaire humain et ce depuis l’Antiquité (les peintures rupestres, les représentations d’animaux fabuleux ornant les murs des temples, etc.). Aujourd’hui, des rayons entiers sont réservés à des animaux en peluche dans les magasins spécialisés et dans les grands espaces. Autant dire que partout dans le monde et dans toutes les cultures on assiste à une recrudescence du voisinage rapproché entre l’homme et l’animal (chien, chat, lapin mais aussi fauves, reptiles, etc.). Dans les arts et dans la littérature, l’humanité et l’animalité ont toujours constitué un clivage des plus productifs.
Ainsi, dans la littérature, les animaux ont-ils offert aux auteurs l’occasion de faire la caricature de la société, la satire de la religion et la parodie des hommes influents. Ils ont permis aussi aux écrivains de dire implicitement ce que tout créateur pense tout bas et n’ose pas exprimer clairement par crainte de représailles. Les métaphores animalières abondent dans les fabliaux du Moyen-âge et dans les fables de La Fontaine (XVIIème siècle).
L’animalité et ses implications dans l’imaginaire humain demeurent pour les artistes, pour les philosophes, pour les hommes de lettres ainsi que pour les anthropologues un sujet fort à l’honneur. En effet, nombreux sont les travaux et les colloques ayant porté sur l’animal essentiellement dans les écrits littéraires (fiction romanesque, poésie, etc.) Cependant, l’objectif que ce colloque cible n’est ni l’étude de l’animal en soi, ni celle de l’animalité comme thème littéraire, mais la représentation (symbolique ou autre) de l’animalité dans les créations artistiques ou dans les compositions écrites et ses implications philosophiques et esthétiques. Les représentations sont multiples : violence, barbarie, monstruosité, hybridité, subterfuges pour faire dialoguer le soi et l’Autre sur les questions habituellement frappées d’interdit (religion, justice, pouvoir, etc.)
Dans le champ philosophique, l’Histoire des animaux d’Aristote a bien influencé les philosophies romaine et hellénique. Nombreuses sont les références à cet ouvrage. Hormis l’Antiquité, on relève, dans les essais récents de nombreuses références à l’animalité (E. de Fontenay, Le Silence des bêtes, 1999 ; M. Surya, Humanimalités, 2004 ; J. Derrida, L’animal que donc je suis, 2006 ; J.-C. Bailly, Le Versant animal, 2007, etc.)
En outre, certains anthropologues estiment aujourd’hui qu’il n’est pas superflu d’orienter les études vers les rapports que l’homme a entretenus - et entretient toujours - avec l’animal. Selon eux, ces enquêtes peuvent offrir une base de réflexion permettant d’élaborer une théorie complète de l’Homme (l’Anthropos).
Axes thématiques
Dans la perspective d’une réflexion plus vaste sur la représentation de l’animalité dans les arts et dans les lettres et ses enjeux esthétiques et philosophiques, nous souhaitons que les participants développent un des axes suivants :
Président du colloque et des JEPTAV : Pr. Hafedh Djédidi
Comité scientifique
Comité d’organisation
Coordonnateur du colloque
Modalités pratiques d’envoi des propositions
Il est demandé au participant un résumé d’une vingtaine de lignes avec une bibliographie des auteurs de référence ainsi qu’une petite notice biographique. Les propositions sont à adresser au coordonnateur général du colloque : olfa [dot] bouassida [at] gmail [dot] com
Chronogramme
Date de réception des résumés : du 1er au 30 novembre 2014.
Les propositions envoyées avant ou après cette date ne seront pas prises en considération.
Notification d’acceptation : 30 décembre 2014
Les frais de participation et de publication des actes du colloque (un comité de lecture sélectionnera les travaux à publier) :
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