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Appel à communication • Penser les réseaux en SHS, 15-16 avril 2015, Bordeaux

1er Colloque Pluridisciplinaire de doctorants de Bordeaux – Montaigne

Penser les réseaux en SHS. Problématisation, Méthodologie de recherche, approches croisées

Les 15 et 16 avril 2015, Université Bordeaux Montaigne

•> Date limite : 30 octobre 2014

Polysémique, la notion de réseau renvoie à des significations et des applications plurielles. Très longtemps l’apanage des sociologues, la notion n’en est pas moins objet et outil dans l’ensemble des Sciences Humaines et Sociales, en étant au croisement des champs disciplinaires. Tantôt technique, informatique ou social, le réseau désigne un ensemble de relations entre des objets (ou sujets). En S.H.S. le réseau est souvent envisagé par le prisme de ses caractéristiques sociales et désigne alors un objet tourné vers un ensemble de relations interhumaines (BARNES, 1954). Aussi, parler des réseaux aujourd’hui, c’est prendre en compte à la fois les infrastructures, les lieux, les flux et les images. C’est également considérer la mobilité comme élément essentiel à l’établissement des territoires et des relations humaines. L’organisation « en réseau » multiplie les interdépendances et marque profondément les sociétés contemporaines (BAKIS, 1993). Ainsi, le réseau peut parfois libérer ou au contraire contraindre en permettant soit l’émancipation sociale soit le renforcement de la surveillance (MUSSO, 1994). Cependant, dans l’ensemble de ses acceptions, le réseau est avant toute chose une image mentale à laquelle se rattache l’imaginaire commun sur lequel il convient de s’appuyer dans le cadre d’une analyse en S.H.S.

Le colloque « Penser les réseaux en S.H.S, Problématisation, méthodologie de recherche, approches croisées », se propose de penser l’étude des réseaux en Sciences Humaines et Sociales (Sciences de l’Information et de la Communication, Sémiotique, Sociologie, Art, Urbanisme, Philosophie, Sciences politiques, Géographie, Histoire, Lettres, Linguistique, etc.).

Ainsi les propositions devront comporter une approche des réseaux, en tant qu’objets de recherche. Il s’agira de proposer une communication autour d’un ou de plusieurs traits caractéristiques de la notion de réseau, à savoir : circuler, interconnecter, représenter, mesurer, participer, communiquer (LETONTURIER, 2012). Le (la) doctorant(e) devra présenter en trente minutes la réflexion menée dans sa thèse autour de l’objet-notion de réseau. Les doctorant(e)s auront le choix entre favoriser une communication sur les aspects théoriques, épistémologiques afin de présenter ensuite la mise en œuvre de problématisation de leur objet de recherche ; ou d’axer leur présentation sur la méthodologie de recherche et les outils utilisés en vue de constituer un corpus. L’objectif de ce colloque est véritablement d’observer « la recherche en train de se faire ».

En outre, un des enjeux du colloque est de mettre en avant des méthodologies créatives de l’analyse des réseaux mais aussi de pointer les difficultés de cet objet. Ainsi le (la) doctorant(e) ne devra pas hésiter à témoigner des difficultés rencontrées dans la problématisation du réseau et la méthodologie employée.

Les propositions comporteront divers angles d’analyse : la mise en relation d’individus grâce aux moyens de communication, le groupe d’acteurs constituant l’ensemble des interconnexions, l’espace symbolique mobilisé au sein de ce réseau, la capacité d’action collective qui en découle, l’organisation du pouvoir dans le réseau d’acteurs ou encore la politisation potentielle du tissu social qui le constitue…

Le colloque sera organisé selon quatre axes prioritaires de recherche :

  • Collaborer et partager en réseau (organisation en réseaux, humanités digitales, partage du savoir en réseaux, …) ;
  • L’art et/en réseau (Net Art, arts numériques, usages inattendus des technologies de réseau, esthétique de la communication …) ;
  • Le réseau en termes d’espace et de temporalité (technologies mobiles, traces numériques, territoires, ville 3.0, évolutions et enjeux des mobilités,…) ;
  • Le réseau, lieu et outil de mobilisation (politique, religieuse, littéraire, théorie de la mobilisation…).

Toute proposition ne correspondant pas au cadre des SHS se verra tout de même envisagée. L’originalité des approches sera valorisée, ainsi que les études de cas demandant de re-penser l’analyse des réseaux. Ce qui est avant tout recherché dans les propositions est un descriptif clair du positionnement de la recherche et une explication de la mise en problématique du concept.

Modalités de soumission et de sélection

Les propositions comprendront au maximum 1.000 caractères, espaces et notes compris, ainsi qu’une petite bibliographie indicative. Dans chaque contribution doivent être mentionnés : l’axe dans lequel la communication s’inscrit, le titre, la ou les approche(s) de la recherche, le terrain, la problématique de recherche, la méthodologie déployée ainsi que les outils utilisés.

Les propositions doivent être envoyées avec un document joint comportant une présentation rapide du (de la) doctorant(e) : Nom, Prénom, Champ disciplinaire, intitulé de la thèse, année de thèse, laboratoire de rattachement et directeur (trice) de thèse.

Les propositions sont à envoyer à : Mélanie Mauvoisin : melaniemauvoisin@gmail.com ; Charlotte Blanc : charlotteblanc@outlook.fr ; Association REPLIC : replicbx3@gmail.com .

A envoyer au plus tard le 30 octobre 2014.

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