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Colloque international
Le corps dansant au Maghreb. Regards anthropologiques
Vendredi 12 et samedi 13 octobre 2012
Université Paris Descartes-Sorbonne
•> Date limite : 15 août 2012
Organisation
Centre d’Anthropologie Culturelle (CANTHEL – EA 45 45)
Partenaires
• Institut de recherche sur le Maghreb contemporain – Tunis (IRMC)
• UFR STAPS, Université - Paris Descartes.
Responsables
• Mariem Guellouz
Université Paris Descartes. Chercheure associée au Centre d’anthropologie culturelle (Canthel)
• Monia Lachheb
Institut supérieur du sport et de l’éducation physique de Tunis
Chercheure Associée à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain
Argumentaire
Le corps dansant est ce corps mis en mouvement, qui se place et se déplace, se métamorphose et défait l’unité corporelle apparente, fini par tisser un réseau signifiant par ses pas, ses gestes et ses postures (Valéry, 1960). En se limitant à un espace culturel, Le Maghreb, le corps dansant bénéficie d’une forte signification anthropologique. Il devient un marqueur d’affiliation socioculturelle qui met en évidence un rapport particulier au corps, à autrui, au temps et à l’espace. Le corps dansant se situe ainsi à l’interface de sa nature charnelle et des représentations qu’il véhicule à travers les « techniques du corps » au sens où l’entend Marcel Mauss (1999). Il se construit selon des codes de mise en scène de la corporéité et affirme la danse comme une culture qui prend corps en contribuant à donner sens aux valeurs collectives (Poché, 1996).
Il va sans dire que le corps dansant au Maghreb est multiple et se manifeste selon différentes myriades de mouvements qui se distinguent d’une région à une autre. Des danses tunisiennes (kerkeniennes, Rboukh, Nakh, Boussaadia), aux danses algériennes (chawia, Allaoui, algéroise, kabyle, oranaise), à la danse des chikhat (femmes animant les mariages) au Maroc, en passant par les danses dites de transe, ces danses revêtent différentes modalités d’expression selon les conjonctures de la mise en scène du communautaire : la peine et la liesse, le physique et le symbolique, le sacré et le profane. En ce sens, les danses deviennent un lieu où tout se croise et se modèle par les significations en vigueur.
Contre la rareté des travaux sur les danses du Maghreb (Lièvre, 1987), ce colloque a l’ambition de procéder à une construction socio-anthropologique du corps dansant à travers la pluralité de ses techniques gestuelles. Dans une perspective pluridisciplinaire, historique, sociologique, anthropologique, sémiologique, etc., l’objectif est de procéder à une lecture des modalités d’existence du corps dansant et de la symbolique qui lui est inhérente.
Sans prétendre à l’exhaustivité, des questions multiples se recoupent et orientent la réflexion sur le corps dansant dans l’espace maghrébin :
Les propositions d’une longueur maximale de 2000 signes sont à envoyer, au plus tard, le 15 août 2012 à l’adresse suivante : dansemaghreb@gmail.com
Dates importantes :
• Date limite pour les propositions de communication : le 15 août 2012
• Notifications aux auteurs : le 10 septembre 2012
• Les papiers des communications sont à soumettre, au plus tard, le 1er octobre 2012
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